Actuellement, le projet de hangar et de local du personnel pour le cimetière paysager de Gleizé en est au dépôt du permis de construire.
Nous avons réussi à glisser dans la structure en béton existante constituée d’un petit préau, le programme technique et protocolaire lié au travail des agents du cimetière. Nous avons inséré dans les deux grandes ouvertures deux volumes nouveaux en ossature bois, qui tendent vers des horizons différents. Le premier vient cueillir et abriter les visiteurs dans son enveloppe semi-ajourée et translucide. Le second se tourne intimement vers un bosquet d’arbre pour offrir un lieu de repos et de partage aux travailleurs.
Pour les grands besoins de rangement de tous les outils et engins agricoles, nous avons dessiné un grand hangar qui cherche à se faire petit, à s’effacer dans un paysage végétal qui appelle à la paix et au recueil. Le bardage empreinte les différentes teintes environnantes, du sol et du feuillage afin de passer inaperçu. Le hangar est perforé du côté de la partie qui sert au stockage du matériel pour favoriser la ventilation naturelle. La partie du hangar dédiée à l’atelier est isolée et lumineuse, pour assurer le bien-être des travailleurs.
Il a fallu s’adapter au budget sans compromettre la qualité des usages et le confort des agents du cimetière travaillant dur, en extérieur et sous tous les temps. Des choix ont été faits comme ceux de ne pas habiller les espaces techniques, de ne pas accumuler la matière là où elle n’était pas nécessaire et d’optimiser l’espace des vestiaires et de la buanderie pour laisser respirer le volume de détente.